Le végétal de demain, ce concept flou

On en sait désormais un peu plus sur l'événement que les Angevins, excédés de voir le Salon du végétal quitter leur ville, ont imaginé pour que la cité garde son statut de capitale du végétal d'ornement (page 4). Pas de « salon bis » à l'horizon, qui aurait certainement été funeste pour l'ensemble de la profession : pour les élus et les professionnels impliqués dans le projet, il devrait plutôt s'agir d'un rendez-vous d'un genre nouveau autour de la thématique du « végétal de demain ».

Certes, le moins que l'on puisse dire, c'est que les contours de la manifestation restent à affiner. Les annonces faites lors d'une conférence de presse début juillet ont sans doute été davantage dictées par la nécessité de communiquer assez tôt avant les congés d'été que par la définition de contenus définitifs. À la base, l'idée même du végétal de demain reste d'ailleurs très floue : tout organisateur de rendez-vous professionnel a forcément en tête en permanence l'avenir du marché !

Reste que la capitale angevine dispose de compétences multiples pour faire avancer le sujet. Et le dernier printemps a bien montré combien la filière est aujourd'hui en recherche de solutions concrètes pour permettre aux entreprises de rester maîtresses de leurs marchés. On peut regretter l'idée d'imaginer une ouverture mixte professionnels et grand public, le fait que cette nouvelle initiative parallèle à l'existant dilue les forces plutôt que de créer de la synergie. Mais si de nouvelles pistes de réflexions en émergent, gageons que chacun dans la profession saura y prendre ce qu'il y a de bon !

PAR PASCAL FAYOLLE